Après les recherches traditionnelles sur les sites du Proscenium, de la Théâtrothèque ou de la Librairie Théâtrale ; après avoir lu une cinquantaine de résumés, une dizaine de textes, il fallait se rendre à l'évidence : je n'avais pas trouvé, pour ma troupe des ArtScène (alors que j'officiais comme metteur en scène), LA comédie originale tant espérée.
Il me vint alors une idée saugrenue : prendre la plume, ou plutôt le clavier et commencer à écrire ma propre comédie.
Encore fallait-il trouver un sujet.
C'est alors que ma chère et tendre me souffla d'écrire une pièce qui se passerait dans un avion. Sans doute sa peur aigüe des aéronefs l'a poussé à détourner sa phobie en dérision.
BINGO. Je me lance !
Contrairement à ce que j'avais imaginé le récit fut moins difficile à tricoter, avec tout de même une alternance d'euphorie et de doutes.
Finalement, au fur et à mesure de l'écriture, le thème de la pièce n'était pas tant l'avion que la possibilité que nous offre la vie d'avoir une seconde chance. Et là je me dis que je vous perds !
Pour bien comprendre où je vous emmène, un petit résumé s'impose :
Promis, juré, crashé c'est l'histoire de Bertrand commandant de bord qui effectue son dernier vol avant une retraite bien méritée. Bertrand fait équipe avec Martine, sa femme et hôtesse de l'air et Yvan son co-pilote. Bertrand est un peu tyrannique et surtout fainéant, dépressif et alcoolique, Yvan est son souffre-douleur. L'avion décolle avec à bord Monica, une prostituée qui fuit son mac, et Marie-Charlotte une riche héritière qui voyage incognito déguisée en bonne soeur.
Quelques minutes après le décollage l'avion est détournée par un preneur d'otage (un mutin plus précisément). Suite à une confrontation entre le pseudo terroriste et l'hôtesse de l'air, une grenade explose et pulvérise l'avion en plein vol. Fin de l'acte 1.