On pourrait résumer l’histoire de la cocotte ainsi :
« Pour Wagner, le directeur du théâtre, c’est la représentation de la dernière chance. Madame la maire, vient d’annoncer que son théâtre sera rasé et remplacé par un parking… demain.
Wagner compte sur Angélo, un metteur en scène mégalo, pour le sauver en recréant Un fil à la patte de Feydeau, dans les costumes et les décors de l’époque. D’autant plus que la pièce doit être diffusé à la télé et que le directeur compte bien interpeller l’opinion publique sur la situation du théâtre.
Sauf que l’affaire semble bien mal engagée.
Les décors et accessoires n’arrivent pas, les costumes ont cent ans de décalage avec la pièce, le metteur en scène promet de se marier avec une comédienne, tout en faisant la même promesse à une autre femme. La première est éprise d’un réalisateur, la seconde est convoitée par le directeur. Une comédienne malade est remplacée par une femme de ménage… »
Cette comédie, en plus d’être du théâtre dans le théâtre est aussi un vaudeville avec en clin d’œil quelques petites allusions au Maître du genre : Georges Feydeau.
Attention (je le souligne) ATTENTION (je l’écris en gros) ATTENTION (et en gras) cette pièce ne prétend pas être un hommage ou arriver à la cheville des vaudevilles du grand Georges. Non, nous n’avons pas cette prétention, mais il nous paraissait intéressant de mêler le théâtre et le vaudeville dans un même scénario.
Et les clins d’œil sont nombreux : D’abord le genre, avec des amants et des maîtresses qui se croisent dans les coulisses du théâtre. L’objet même de la pièce dans la pièce : « un fil à la patte » une des (sinon la) plus célèbres pièces de Feydeau. Enfin le titre « Fais pas ta cocotte » qui est une allusion à la dernière pièce inachevée de l’auteur : « On va faire la cocotte ». Pièce inachevée et pourtant toujours jouée sur scène…
Dans notre pièce le terme « cocotte » n’a pas la même signification que dans celle de Feydeau. Mais ça, vous le découvrirez en lisant la pièce.